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Mardi, le 22 Mai, 2007, Fribourg, Allemagne - L'Association Formosane pour les Affaires Publiques (L'AFAP Europe) réclame l'abandon du principe "d'une seule Chine" à M. Nicolas Sarkozy, le nouveau président de la France. À cause de ce principe, la France n'a pas pu établir les relations diplomatiques avec Taïwan, même si Taïwan est un état indépendent et démocratique.
"Après qu'il avait été élu, Monsieur Sarkozy a dit clairement que la fierté et le devoir de la France seront d'être à la côté de la liberté et de la démocratie," a remarqué Dr. Stan Lai, un porte-parole de l'AFAP Canada. "Monsieur le président devrait garder sa promesse en établissant les relations diplomatiques avec Taïwan, en dépit des objections absurdes de la Chine."
La politique étrangère de M. Jacques Chirac, l'ancien président de la France, a longtemps negligé les violations des droits de l'homme de la Chine. En 2005, Chirac a même soutenu la levée de l'UE sur les ventes d'armes à la Chine, sans avoir consideré la menace de la China contre Taïwan. N'ayant pas renoncé au recours au moyen militaire contre Taïwan, la Chine possède actuellement plus de 1000 missiles balistiques visés à Taïwan.
"Si M. Sarkozy chérit les valeurs françaises de l'humanisme, de la démocratie, et de la liberté, il devrait soutenir l'idée de l'acception de Taïwan dans la communauté internationale," a ajouté Lai. "Il devrait condamner aussi les violations horrifiants des droits de l'homme commis par le gouvernement dictatorial de la Chine."
Taïwan est devenue une démocratie prospère et vivante et les sondages à Taïwan indiquent que la grande majorité de taïwanais s'oppose fortement au unification avec la Chine.
"Taïwan est un pays avec 23 millions de citoyens, et sa population est plus nombreuse que 21 parmi les 27 pays de l'UE," a dit Alison Hsieh, une rechercheuse de l'AFAP Europe. "Le droit à décider de l'avenir de Taïwan est réservé exclusivement au peuple taïwanais."